Ce nouveau marché, très urbain, a démarré aux États-Unis : il n’a commencé à se développer que très récemment en Europe. Comme bien souvent, la France, aux traditions culinaires fortement ancrées, est encore à la traîne par rapport à ses voisins (le marché est 4 fois plus développé en Allemagne, 3 fois plus en Italie – l’Espagne et la Suède nous talonnent en volumes). En clair : ce mouvement profond, médiatisé par des célébrités (cf Djokovic), n’a rien d’une mode. L’intolérance au gluten est une réalité : le marché est appelé à se développer fortement.
Dans ce contexte, deux de nos clients ont ouvert récemment des restaurants sans gluten. Nous leur donnons la parole à l’occasion de cette newsletter.
Notre intervention a ainsi permis à Carole et à son frère Philippe Kanaan de concrétiser leur projet d’ouverture d’un des tous premiers restaurants de ce type sur Paris, My Free Kitchen. Après un an d’étude de marché et une autre année de recherche de fonds de commerce, l’établissement a ouvert ses portes fin 2014 au 1 bis rue Bleue dans le très dynamique 9e arrondissement.
Notre mission était difficile, puisqu’ils n’avaient pas d’expérience significative dans la restauration, qu’il s’agissait d’une première installation et d’une création ex-nihilo. Les excellentes relations entretenues avec un pôle spécialisé de la BRED, à l’analyse toujours pertinente, ont permis à ce projet de voir le jour : ils ont su valider la motivation des Kanaan et leur approche du marché.
Chez My Free Kitchen, tout est bio, sans gluten et sans lactose, à 100%. « Notre carte change tous les jours et est postée tous les matins à 11h sur les réseaux sociaux, nous livrons tous nos produits, et nous venons de lancer notre gamme de préparations/mix de gâteaux sans gluten, sans lactose et bio » nous indique Philippe.
L’autre établissement, Gâté, a ouvert juste avant la rentrée des classes 2015 au 11 rue Dupuytren, dans la partie très étudiante et touristique du 6e arrondissement, près d’Odéon. « Depuis une dizaine d’année ma femme a été diagnostiquée intolérante au gluten. Donc on a passé beaucoup de temps à chercher des produits bons et compatibles avec sa situation » précise Emmanuel Grenier, l’un des fondateurs de Gâté, et animateur principal au quotidien en boutique.
« Étant à l’époque en charge du développement de réseaux de différentes enseignes j’ai toujours été attiré par l’entrepreneuriat. Après avoir fait des recherches pendant 2 ans, j’ai choisi de m’orienter vers la pâtisserie de qualité, mon positionnement étant d’offrir une gamme classique de haute qualité » confie Emmanuel, précisant que les gens mangent ses gâteaux parce qu’ils sont bons, et non pas uniquement parce qu’ils sont sans gluten (rappelons qu’aux États-Unis, près de 30% des consommateurs de sans gluten n’y sont pas intolérants).
Il était essentiel pour lui et ses associés d’être accompagnés par un professionnel aguerri dans la recherche de crédit, dans un tel contexte de reconversion/création/première installation. Il a fallu identifier le bon interlocuteur bancaire et mettre en avant la compétence des porteurs de projet engrangée au cours d’une expérience professionnelle, certes différente de la restauration, mais toujours profitable (communication, développement, gestion…). Un grand merci au Crédit du Nord, qui a fait confiance à Emmanuel – et nous indique ne pas le regretter !
Aujourd’hui, l’établissement propose, en plus des gâteaux à emporter, la possibilité de déjeuner sur place avec des plats à base de produits simples, frais et de saison, bio le plus souvent possible et toujours préparés avec une exigence élevée de qualité. Gâté propose enfin des produits d’épicerie en vente à emporter.
Pour plus d’informations sur ces deux établissements :